Page:Serge - Vers les mirages, paru dans L'Anarchie, 9 mars 1911.djvu/5

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Pourtant il n’y a rien devant eux, rien que le désert monotone, sable et ciel, ciel et sable… Ils n’atteindront l’oasis que plus tard, après des jours d’effort peut-être ; ce qu’ils voient n’est que mensonge, illusion grossière. Mais tel est leur désir de repos, d’ombre et de paix, telle est la beauté séductrice du mirage qu’à certains moments les plus incrédules y croient…