Page:Servières - Richard Wagner jugé en France, 1887.djvu/319

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Notre si vieil ébat, triomphal du grimoire,
Hiéroglyphes dont s’exalte le millier
À propager de l’aile un frisson familier !
Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.

Du souriant fracas originel haï,
Entre elles de clartés maîtresses a jailli
Jusque vers un parvis né pour leur simulacre, —

Trompettes tout haut d’or pâmé sur les vélins —
Le dieu Richard Wagner irradiant un sacre
Mal tu par l’encre même aux sanglots sibyllins.


Le deuxième sonnet est de M. Verlaine. Malgré quelques bizarreries, il est plus facile à comprendre.


PARSIFAL


Parsifal a vaincu les filles, leur gentil
Babil et la luxure amusante et sa pente
Vers la chair de garçon vierge que cela tente
D’aimer des seins légers et ce gentil babil.

Il a vaincu la femme belle au cœur subtil,
Étalant ses bras frais et sa gorge excitante ;
Il a vaincu l’Enfer et rentre sous la tente,
Avec un lourd trophée à son bras puéril,

Avec la lance qui perça le flanc suprême !
Il a guéri le roi, le voilà roi lui-même,
Et prêtre du très-saint Trésor essentiel.

En robes d’or, il adore, gloire et symbole,
Le vase pur où resplendit le sang réel.
— Et, ô ces voix d’enfants chantant dans la coupole !…


Heureusement, nous avons à citer pour cette année 1885 des études plus lisibles et plus sérieuses. Dans un travail publié par la Revue contemporaine (25 juillet 1885), intitulé : Wagner et l’Esthétique allemande, M. Éd. Rod a voulu démontrer « que