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cause wagnérienne lui valut une lettre de remerciement du maître[1].

Protestations d’Ulbach au Courrier du Dimanche (31 mars), de Jules Ruelle au Messager de Paris, de Jean Dolent au Gaulois hebdomadaire, dont il était le directeur (24 mars), de Xavier Feyrnet dans l’Illustration du 23 mars :


Mais les rires malséants ne me choquent pas seulement comme une impolitesse ; ils m’effraient comme une imprudence dont nous pouvons être punis demain par le plus cruel châtiment qui puisse atteindre les rieurs, par le ridicule.


M. A. Pougin, — qui le croirait aujourd’hui ? — s’indigna, dans la Jeune France

  1. Paris, le 29 mars 1861.
    Monsieur,

    Le premier, vous avez osé dénoncer la cabale dont le Tannhæuser a été l’objet ; je vous féliciterais de votre courage si je ne vous savais coutumier de faits de ce genre. Je me borne à vous remercier simplement, et de votre éloquente protestation, et des articles si compétents que vous avez insérés relativement à mon ouvrage.

    Il est donc vrai que je puis compter sur l’appui de tout ce qui est jeune, intelligent, progressif. Ce m’est une bien douce consolation et, en même temps, une raison de plus pour persévérer dans la voie où je me suis engagé.

    Agréez, etc.

    Richard Wagner.