Page:Sewrin, Brazier Jean qui pleure et Jean qui rit - 1815.djvu/13

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GUILLERET.

Une femme aux petits soins,
Une fille charmante.

LEPITEUX.

Elles sont intéressantes !

GUILLERET.

Un coup d’excellent vin vieux,
Vous procure un bon somme.

LEPITEUX.

Je dors bien ; mais…

GUILLERET.

Ô mon dieu ! comme il est malheureux
Plaignez donc le pauvre homme.

LEPITEUX.

Allez, allez ; continuez.

GUILLERET.

À vos désirs, à vos goûts,
Jamais rien ne s’oppose.

LEPITEUX.

Oh ! c’est vrai que…

GUILLERET.

Contre quelqu’un plaidez-vous,
Vous gagnez votre cause.

LEPITEUX.

Cela m’arrive presque toujours.

GUILLERET.

Placez-vous des fonds nombreux,
Vous en doublez la somme.

LEPITEUX.

Mais, c’est tout simple ; parce que je sais m’y prendre.

GUILLERET.

Ah ! mon dieu ! comme il est malheureux !
Plaignez donc le pauvre homme. (bis)

LEPITEUX.

Avez-vous tout dit ? Il n’est pas moins vrai…

GUILLERET.

Est-ce que la tranquillité ne règne pas dans votre intérieur ?

LEPITEUX.

Vous allez me parler de mon intérieur : il est clair comme le jour que mon intérieur est calme ; il ne l’est que trop.