environ trois cent mille francs de bien dont vous êtes dûment et légalement institué l’unique héritier. »
L’héritier !
Après mainte et mainte disgrâce,
L’espoir vient donc luire à vos yeux,
À la fin, le destin se lasse,
Et veut que vous soyez heureux. (bis)
Ma chère enfant, je vous confesse,
Que c’est à peine si j’y crois ;
Le bonheur en venant chez moi,
Se serait donc trompé d’adresse.
Ce cher voisin !… Je n’y résiste pas… À la bonne heure, au moins cette fois-ci vous avez sujet de rire.
Eh bien, quoi ! c’est pour cela que vous pleurez ?
Eh ! certainement ; une succession… l’intérêt que j’y prends…
Mon ami, il faut renouer le mariage de notre fille.
J’y pensais : laisse-moi faire ; je vais remettre ça sur le tapis. Dites donc, Guilleret, vous ne quitterez plus votre maison ?
Parbleu, si.
Non.
Si ; je vous l’ai vendue.
C’est vrai ; mais je ne souffrirai pas que vous soyez victime des circonstances fâcheuses où vous vous êtes trouvé. Vous savez, d’ailleurs, l’amitié que je vous voue.
Bah ! bagatelle ! Nous voilà riches à cent mille écus !
C’est égal. Voilà le sous-seing privé, je le déchire.
M. Lepiteux…