Visant toujours au but qu’il veut atteindre,
L’ambitieux va rêvant la grandeur. (bis)
Ah ! du destin, j’aurais tort de me plaindre,
Depuis vingt ans, je rêve le bonheur.
Fort bien, mais c’est que j’ai fait là aussi, moi, un songe creux.
Voisin, j’ai été trompé, je ne veux pas que vous le soyez. Je vous rends votre parole et la dot de votre fille.
Allons, le voilà qui va attaquer encore ma sensibilité… (Il repousse ce que Guilleret veut lui rendre.) Laissez-moi, Guilleret.
Non, non, vous pourriez m’accuser d’avoir surpris votre bonne foi.
Ce diable d’homme ne me donne pas le tems de respirer.
C’est dommage, j’en conviens, que nos projets ne puissent pas se réaliser.
Guilleret, mon ami Guilleret !
Ces pauvres enfans ont eu une fausse joie.
Oui, ils ont pris çà pour argent comptant.
Et puis, nous aurions établi la sonnette de communication, en cas d’allerte, vous savez… din, don, din, don.
Mon mari !
Tu pleures, bobone ?
Ta fille pleure.
Oh ! elle est élevée là dedans.