Qu’y a-t-il donc, maître Thomas ? qu’y a-t-il ? Est-ce que vous ne voulez pas nous laisser travailler pour vous ?
Vous m’écorchez les oreilles avec le bruit que vous faites.
Ah bien ! vous écorcher les oreilles ! Mais, maître Thomas, vous écorcherez la bourse de votre père, si vous nous empêchez de travailler.
Oui, c’est pour se donner des airs de gentleman ! Croyez-vous que nous quitterons l’ouvrage pour vos rêvasseries ? Ce serait beau, ma foi ! Mais voici notre vieux patron à présent !
Eh bien ! fainéants, est-ce l’heure de flâner ? Pas un marteau qui marche ! et mon ouvrage à faire ! Vous n’avez donc pas d’ardeur au travail aujourd’hui ?
Pardon, monsieur, c’est votre fils Thomas qui ne veut pas du tout nous laisser travailler.
Qu’est-ce à dire, drôle ? me suis-je donné tant de peine, tant de tracas afin de faire de toi un gentleman, pour que tu empêches mes ouvriers de se mettre à la besogne eux qui suent pour toi, drôle, qui travaillent pour toi !
Père, leurs marteaux gênent mes études.
— Va-t-en de chez moi, vaurien, si ça ne te plaît pas. —