Oui, c’est là un grand savoir vraiment, et je pense que Thomas n’est rien en comparaison de lui.
Tout ça est bien, mes maîtres. Mais, voyons, allons nous à nos marteaux ?
Oui, soit ! prenons d’abord la goutte du matin, et puis, rondement à l’ouvrage !
Accepté. Sortons, Hodge.
— Bonjour, aurore ! je salue ta splendeur. — La nuit semble bien lente à mon âme troublée. — Sa noire obscurité entasse dans mon imagination — mille pensées disparates ; — et maintenant l’aube avec ses vives couleurs — met à l’aise mon esprit qui s’envole bien haut ; — trop haut, en vérité, puisque ma condition est si basse. — L’étude est la mine d’or — qui rend mon cœur fier : en elle est enfouie mon espérance. — Mes livres sont toute ma richesse, — et je leur ai engagé mon âme. — Ô science ! que tu me sembles divine, — toi, dans les bras de qui tout est félicité !
— Paix avec vos marteaux ! Finissez donc votre tapage, là-bas ! — Vous troublez mon étude et mon repos. — Finissez, vous dis-je, vous me rendez fou avec votre bruit.