dessus plus tard. Allons, prenez courage ; — vous n’allez pas mourir ainsi comme une brute. Tenez, monsieur, buvez ; — je sais que vous êtes faible. Je causerai plus tard avec vous.
— Arcite, tu pourrais n’empoisonner maintenant.
Je le pourrais ; — mais il faudrait d’abord que j’eusse peur de vous. Asseyez-vous ; et, une fois pour toutes, — renonçons à ces vains parlages ! N’allons pas, — ayant avec nous notre vieille réputation, — bavarder comme des niais ou des lâches !… À votre santé !
Soit !
— Asseyez-vous donc, je vous prie : et laissez-moi vous supplier, — par tout ce que vous avez d’honneur et d’honnêteté, — de ne plus faire mention de cette femme ! Cela nous troublerait ; — nous aurons plus tard tout le temps.
Bien, monsieur, je vous fais raison.
— Buvez une bonne et cordiale rasade ! Cela fait du bon sang, mon cher. — Ne sentez-vous pas que cela vous dégèle ?
Arrêtez ; je vous le dirai — après une rasade ou deux de plus.
Ne vous gênez pas ; — le duc en a encore, mon petit cousin. Mangez maintenant.
Oui.