— Comment le trouvez-vous ?
C’est un très-beau cheval.
— Vous ne l’avez jamais vu danser ?
Non.
Moi, je l’ai vu souvent ; — il danse très-bien, très-élégamment ; — et, pour une gigue, il peut défier toutes les queues longues et courtes ! — Il tourne comme une toupie.
Ça doit être bien beau.
— Il dansera la morisque en faisant vingt milles à l’heure ; — et il enfoncera le meilleur cheval de bois — de toute la paroisse, si je m’y connais bien ; — et il galope sur l’air de Léger amour. — Que pensez-vous de ce cheval ?
Avec ces vertus-là, — je pense qu’on pourrait l’amener à jouer à la paume.
— Bah ! ça ne serait rien.
Sait-il lire et écrire ?
— Il a une très-belle main ; et il dresse lui-même le compte — de son foin et de sa provende ; le palefrenier — qui voudrait l’attraper devrait se lever de bien bonne heure. Vous connaissez — la jument marron qu’a le duc ?
Fort bien.