Oh ! monsieur, si nous vous refusions — cette preuve de courtoisie, Dieu ne serait que juste — en criblant nos plantes de chenilles — pour le châtiment de notre province. Cependant permettez — que j’insiste de nouveau pour connaître en détail la cause — de la douleur de votre roi.
Asseyez-vous, seigneur, je vais vous la raconter. — Mais voyez, j’en suis empêché.
Oh ! voici — la personne que j’ai envoyé chercher. Bienvenue, ma belle ! — N’est-ce pas une charmante créature ?
Une dame ravissante.
— Elle est telle que, si j’étais sûr qu’elle appartînt — à une bonne famille et à une noble race, je ne souhaiterais pas — une autre femme, et je me croirais splendidement marié. — Ma belle, tous les biens dont dispose la munificence, — attends-les de cette cure : il s’agit de guérir un roi ! — Si, par l’action prospère de ton art, — tu peux seulement l’amener à te répondre une parole, — ton traitement sacré recevra tout le prix — que peuvent souhaiter tes désirs.
Seigneur, j’userai — de toute ma science pour le rétablir, — mais à la condition que, ma compagne et moi, — nous serons seules autorisées à l’approcher.