pas des Écossais. — Pourquoi donc fermez-vous ainsi vos portes à vos amis ?
— Je puis avec raison t’offrir la bienvenue, neveu, — car tu viens à point pour chasser d’ici mes ennemis.
— Le roi lui-même est venu jusqu’ici en personne ; — descendez, chère tante, pour féliciter son altesse.
— Comment pourrais-je faire à sa majesté un accueil — digne de mon zèle et de sa grandeur ?
— Eh quoi ! les renards ravisseurs se sont-ils enfuis, — avant que nous puissions leur donner la chasse ?
— Ils se sont enfuis, mon suzerain ; mais, avec des cris joyeux, — nos ardents et hardis limiers se sont élancés à leurs trousses.
— Voici le comtesse, n’est-ce pas, Warwick ?
— Elle-même, mon suzerain. Mais la crainte de la captivité, — comme un vent pernicieux soufflant sur la fleur de mai, — a terni, flétri, dévasté, ruiné sa beauté.
— A-t-elle été plus belle qu’elle n’est, Warwick ?
— Mon gracieux roi, elle ne semblerait plus belle du