— Ah ! à Dieu ne plaise que personne en ma maison — ait, ne fût-ce qu’en pensée, offensé mon souverain ! Trois fois noble roi, — révélez-moi la cause de votre mécontentement ?
— Dans quelle mesure alors serai-je plus près du remède ?
— Dans la mesure, mon souverain, de tout mon pouvoir de femme — engagé désormais à obtenir réparation.
— Si tu dis vrai, je tiens cette réparation. — Engage ton pouvoir au rachat de ma satisfaction, — et je suis satisfait, comtesse ; autrement, je meurs.
— J’y engage tout mon pouvoir, prince.
Jure-le, comtesse.
Par le ciel, je le jure.
— Eh bien, retire-toi un peu à l’écart ; — et dis-toi qu’un roi raffole de toi ; — dis-toi qu’il est dans ton pouvoir — de le rendre heureux, et que tu as juré — de me donner toute la satisfaction en ton pouvoir. — Fais cela, et dis-moi quand je serai heureux.
— Tout cela est fait, mon souverain trois fois redoutable ; — ce pouvoir d’amour, que j’ai le pouvoir de donner, — tu l’as déjà avec tout mon humble dévouement. — Pour preuve, emploie-moi comme tu voudras.
— Tu m’as entendit dire que je raffole de toi.