lant, — je doutais encore si je dormais ou non, — tant cette fantastique alerte m’avait fait d’impression. — Dieu veuille que cette vision ne m’annonce pas de malheur !
— Ce songe a pour cause la frayeur de Michel — qui, éveillé par le bruit, même qu’il a fait, — n’a pu donner de repos à ses sens troublés. — Voilà, je vous assure, d’où est venu votre rêve.
— C’est possible. Que Dieu arrange tout pour le mieux, — mais mes rêves n’ont que trop souvent présagé la vérité.
— Ceux qui tiennent note de leurs visions nocturnes, — peuvent y ajouter foi une fois sur vingt ; — mais n’en fais rien. Chimère que tout cela !
— Venez, maître Francklin, nous allons faire un tour à Saint-Paul, — et nous dînerons ensemble à l’ordinaire ; — puis, suivant les renseignements de mon valet, nous gagnerons le quai, — et nous descendrons avec la marée jusqu’à Feversham. — Dites, maître Francklin, est-ce convenu ?
À votre guise, monsieur. — Je vous tiendrai compagnie.
— Dégaîne, Shakebag ; car voilà ce coquin de Michel.