— Milord, vous êtes un conquérant royal : — vous avez pris un homme, outre ce bon dîner.
— Ah ! chevalier, ne nous prie plus de venir : — si nous venions souvent, tu pourrais mettre la clef sous la porte.
— Sir Christophe, quand tu m’aurais donné — la moitié de tes terres, tu ne m’aurais pas fait — plus de plaisir qu’en me cédant cet homme. — Ma pensée, enfant, épèle ceci dans l’avenir, — que sa fortune va bien vite s’élever encore. — Le vrai talent est le foyer des honneurs. — Sur ce, mon cher Maître des Rôles, adieu !
Adieu, Cromwell.
— Cromwell prend congé de vous, — de vous qu’il ne cessera jamais d’aimer ni d’honorer.
Maintenant commence la plus haute fortune de Cromwell.
Wolsey, qui l’aimait comme il aimait la vie,
Lui a confié tous ses trésors.
Wolsey meurt, et Gardiner, son secrétaire,
Est créé évêque de Winchester.
Pardonnez-nous de passer sous silence la vie de Wolsey,
Car le sujet de notre pièce est la mort de Cromwell.
Asseyez-vous maintenant pour voir la suprême grandeur de Cromwell,
Et, après son élévation, sa chute soudaine.
Pardonnez-nous les imperfections passées
Et espérez que le meilleur viendra en dernier.