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LA PURITAINE OU LA VEUVE DE WATLING STREET.

le capitaine.

Êclairs et tonnerre ? Admirable ! On ne peut mieux ! J’évoquerai demain à midi précis, George.

george.

Ô almanach ! sois seulement véridique demain, et je te permets de mentir tout le reste de l’année.

le capitaine, à sir Godfrey.

Monsieur, je dois implorer votre patience. Veuillez m’accorder toute cette journée, pour que je puisse m’équiper solidement… L’autre jour j’ai envoyé un esprit chercher du renfort dans le Lancashire, et j’attends son retour ce soir même. Demain matin, mon ami que voici, et moi, nous irons déjeuner chez vous.

sir godfrey.

Oh ! vous serez les très-bien venus.

le capitaine.

Et vers midi, sans faute, je me propose d’évoquer.

sir godfrey.

Midi sera un moment excellent pour vous.

edmond.

Évoquer ! vous comptez évoquer chez nous demain, monsieur !

le capitaine.

Oui, morbleu, monsieur ; c’est mon intention, jeune gentleman.

edmond.

Sur ma parole, pour ça, je vous aimerai tant que je vivrai. Oh ! c’est délicieux ! Nous aurons demain une séance de sorcellerie.

nicolas.

Peuh ! j’aurais pu moi-même vous annoncer ça.

le capitaine.

Ah ! vous auriez pu lui annoncer ça. Imbécile ! bélître ! En vérité !