Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
93
SCÈNE XII.

william.

Morbleu, monsieur, quelle raison aviez-vous vous-même, quand ma sœur était dans le grenier, de la jeter sur le foin et de lui labourer le ventre ?

strumbo.

Par la messe ! tu dis vrai ! D’accord ! mais vous voulez que je l’épouse pour ça ? Non ! je la méprise, — et vous aussi, — et vous aussi ! je vous méprise tous.

olivier.

Alors, fous ne foulez pas l’épouser ?

strumbo.

Non, foi de vrai gentilhomme.

william.

Eh bien, nous vous donnerons une leçon, avant de nous séparer.

Il lève le bâton sur Strumbo.
Marguerite entre et enlève le bâton des mains de son frère.
strumbo, à Marguerite.

Oui-dà, vous venez à propos, car autrement je les aurais arrangés !

marguerite.

Ah ! maître impertinent ! rustre ! godelureau ! gâte-sauce ! lèche-plat ! vous ne voulez rien entendre ?

strumbo.

Comment ! est-ce à moi que vous parlez ainsi ?

marguerite.

Oui, monsieur sans honneur, monsieur le petit esprit, à vous-même ! Ah ! vous ne voulez pas de moi !

strumbo.

Non, en vérité, ma petite dame. Quel talent vous avez pour me donner des sobriquets ! Je croirais, en vérité, que vous avez été élevée à l’université de Bridewell. Vous avez