Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 3.djvu/141

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endra fou.

MARIE.--Allons, dites la vérité : cela fait-il effet sur lui ?

SIR TOBIE.--Comme l’eau-de-vie sur une sage-femme.

MARIE.--Alors, si vous voulez voir les fruits de cette farce, remarquez
bien son premier abord devant ma maîtresse. Il va aller la trouver en
bas jaunes, et c’est une couleur qu’elle abhorre ; les jarretières
en croix, mode qu’elle déteste ; et il va lui faire des sourires qui
cadreront si mal avec la tristesse et la mélancolie où elle est plongée,
qu’il est impossible qu’il n’en résulte pas pour lui le plus insigne
mépris ; si vous voulez le voir, suivez-moi.

SIR TOBIE.--Je te suivrais aux portes du Tartare merveilleux démon
d’esprit.

SIR ANDRÉ.--Je veux en être aussi.

(Ils sortent.)

FIN DU DEUXIÈME ACTE.