Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/109

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— sors 1, *scizim 1. 107

pas prêté à. Alix Short cake, -Là. la fête de la Toussaint dernière, quinze jours avant la Saint-Michel ? * SHALLOW.-Venez, mon cousin ; avancez, mon cousin. Nous vous attendons. J 'ai à. vous dire ceci, mon cousin. Il y a, comme qui dirait une proposition, une sorte de proposition faite d’unemanièréé1oignee par sir Hugh, que voilà.. Me comprenez-vous ? ` SLENDER.-*-Olll, oui ; vous me trouverez raisonnable : si la “chose 1'est, je ferai ce gus demande la raison.

sHALLoW.+oui, *mais songez a me comprendre,

SLENDER.-(Test ce que Je fais, monsieur. ` ` EVANS, `*PI`ÊÈBZ1`01`6Îi1B et ses avertissements, monsieur. Slender. Je vous expliquerai la chose, si vous êtes capable de cela.

SLENDER.-Non, je veui agir comme mon cousin Shallow me le dira. Je vous prie, excusez-ijfloiz il est juge de paix du canton, quoique je ne sois quîun simple particulier. ` \ '

EvANs.~Mais ce n’est pas la la question : la question est concernant votre mariage. `sHALLoW.-Oui, c’estla le point, mon cher. ' ' EVANS.-3-VOUS marier *, c’est la le point, et avec mistriss Anne Page. e “

SLENDER.¿-Eh bien ! s’il en est ainsi, je veux 'bien l’épouser, sous toutes conditions raisonnables. Evmïzs.-Mais pouvez-vous aimer cette femme ? Apprenez-nous] cela dè votre bouche ou de vos lèvres ; car divers philosophes soutiennent que les lèvres sont une portion de la bouche : inconséquence, parlez clair et net. Êtesflvous porte de bon11e’vo1onté pour cette fille ? sHALLow.—Cousin Abraham Slender, pourrez-vous Paimer ?.

SLENDER.-J e l’espère, monsieur ; j’agirai comme il convient aun homme qui veut agir par raison. EVANS.—Eh ! non. Par les bienheureuses âmes d’en ›-

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  • `Ma.a*ry is -it. Evans Joue ici sur le mot mamry, qui signifie mafrier

et vraiment.