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dernière lueur du charbon de terre. Cflest un bravo garçon, serviable, complaisant autant que le puisse être un domestique dans une maison ; et qui, je vous en reponds ; ne fait point de rapports, n’engendre point de querelle. Son plus grand défaut est d’être adonné à la prière : de ce cote-la il est un peu entête ; mais chacun a son clefautf* Laissons cela ;-Pierre Simple est votre nom, dites-vous ?
s1MrLe.-Oui, faute d’un meilleur. J Quzcnav.-Et monsieur Slender est’le nom de votre maître ? , J
SIMPLE.-Oui vraiment. ` p '
QUICKLY.-NG porte-iz-il pas une grande barbe, ronde comme le couteau d’un gantier ?
SIMPLE.—Non vraiment : il a’un«tout petit visage, avec une petite barbe jaune ; une barbe de la couleur de Gain.
Qnicniv. — Un homme qui va tout doux, n*est-ce pas ?
sxMPLE.-Oui vraiment ; mais qui sait se dêmener de ses mains aussi bien que qui que ce soit que vous puissiez rencontrer d’ici où il est. Il s’est battu avec un garde-chasse.
ouxcnpv.-Que dites-vous ? Oh ! je le connais bien : ne porte-t-il pas la "tête en Pair comme cela, et ne se tient-il pas tout roide en marchant ?
smrnn.-Oui vraiment, il est tout comme cela.
- Qü1ci¿Lÿ.-Allons, allons, que Dieu n’envoie pas de
plus mauvais lot à Anne Page. Dites zi M. le curé Evans que je ferai de mon mieux pour votre maître. Anne est une bonne fille, et je souhaite.... (Rentre Rugby.)
nUGBv.+~Sauvez-vous.: hélas ! voilà mon maître. qui
vient ! ' *
QUIGKLY.-Nous serons tous exterminés. Gourez a cette porte, bon jeundhonime ; entrez dans le cabinet. (Elle enferme Simple dans le cabinet.) Il ne s’arrêtera pas longtemps.-He ! Jean Rugby ! hola ! Jean ! ou es-tu donc, Jean ? Viens ; viens. Va, Jean ; informe-toi de notre maî-, ..