Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/16

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LE MA.cnlxixo on vrmse.

Ainsi, dans cette 'loterie qu’il zi imaginée, et au moyen de laquelle vous devez être le partage de celui qui, entre trois coffres d’or, d’argent et de plomb, choisira selon son intuition, vous ïaoavèz 'être sur que 'le lion choix sera fait par un homme que vous pourrez aimer en bonne conscience. Mais quelle iclialeïïi* d’affection sontez-vons pour tous ces, brillants adorateurs qui sont déjà à, î*rivé’s ? '

` Ponfrrn.-Je t’en prie, dislinoi léurs«non1's :'à mesure que tu les nommeras je iferai leur portrait, et tu devineras mes seïntiments par ma description. k Nxãmsša.-D’abord il y ale prince de Naples Ponrm.-El1 !c’est un véritable âininiall. Il ne sait parler que de son cheval, ot se targue comme d’un merité singulier de la science qu’il possède de le ferror lui-niénie. J’ai bien peur que madame sa mère ne se soit oubliée 'avec un forgeron.

Niuusss.-Vient ensuite le comte Palatin rorvrm.-Il est toujours refrogné, comme s’il vous disait : Si vous ne voulez pas cla’mo1Q, décidez-vous. Il écoute des contes plaisants sans un sourire ; J o cr’ains que dans sa vieillesse il ne devienne le philosophe larmoyant, puisque jeune encore il est d’unc si maussade tristesse. Ijaiine mieux épouser une tète de mort la lioïiche garnie d’u1i os, qu’un de ces deux hommes-là. Dieu me préserve de tous les deux !

NÉRISSA.-*QUE dites-vous du seigneur français, monsieur le Bon ? Î

` Ponrili.-Dieu la fait ; ainsi je consens fïllall passé pour un homme. Je sais bien que `c’es’L un péché 'cle moquer de son prochain ; mais lui ! Comment ! il àîifn meilleur cheval que le Napolitainl Il possède aun, pue l1ZlLIll'(1€g1'Ô que le comte Palatin la mauvaise liáhitiide de fronceif* le sourcil. Il est tous les hoïfinies enseñälšlè, IA colt. Colt signifie un jeune cheval `qni 'n’est pas 'encore dressé, et aussi un étourdi sans éducation. On ne pouvait rendre en f£gqç§ 1is›1e`§ lo ubl’e "sens de Fegtpressjon, il a fallu choisir celui qui allait le 'mieùäc au reste de lzfiphrašè '.