Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

' Acrr. iv, SCÈISE 11. 169

”vie. La maison nfa pas une armoire ; un cofire, uneîcassette, un trou, un puits, une voute dont il ne tienne un état par écrit pour s’en souvenir dans l’occasionú ; et il fait la revue* d’après sa noteÎ Il n’y a pas moyen de irons cacher dans la maison. ' *

FALSTAFF.-Il faut donc en sortir ?, Mrsrmss PAGE.-Si vous sortez sous votre propre figure, vous êtes mort.—*A moins que vous ne sortiez déguise.. Misrruss roue.-Comment pourrons-nous le déguiser ?

Misrmss PAGE.-Hélas ! en vérité, je n’en sais rien. Il

n’y a pas’de -robe de femme assez large pour lui, sans quoi avec un chapeau de femme, un masque et* une coiffe, il pourrait n’être pas reconnu. ° —« FALs*1§ A’FF.-4lVies cheres amies, imagines quelque chose, tout ce qu’il vous plaira plutôt que de laisser arriver un malheur." ` -. ** *

Misrruss sono.-La tante de ma servante, la grosse lemme de Brentford, a laissé une robe la-haut ;

msmuss Piles.-Sur ma parole, c’est la notre affaire.

Elle est aussi grosse que lui. Vous avez aussi son chapeau de frise* et son masque.-Montez vite la-haut, sir John : `* l “ ' o ' { 4

misrruss remi.—Allez, allez, cher sir John ; tandis que madame Page et’moi vous chercherons quelque coifle il votre tête. 7 ` ~ `. ' '

Misrmss PAGE.-Vite, vite, je vous aurai bientôt accommodél Passez toujours 'la robe.

` (Falstaiï sort.)

Mrsrrrss Fonp.-Je voudrais bien que mon mari le rencontrait sous cette mascarade. Il ne peut souffrir la vieille femme de Brentford, il prétend qu’elle est sorciere, i11ui”'a défendu la maison, .et l’a menacée de la battre.-* Ã i ¿ '- V `i ` V '

, MIS’Iîi\1SS PAGE.-f-QUE 'le ciel puisse le conduire sous la canne de ton mari, et qu’ensuite le diable conduise la canne ! ` *

Mrsrnrss ronn.-Mais mon mari vient-il sérieusement ? . Misfrnxss-Paola.—Oui, très-sérieusement..Il parle même