Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/193

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-J. 1 !cCTE~V, »-SCÈNE sv.  » -. .. — 191 il n’en sentira aucune douleur ; inaiš`s’il tressaille, sa` chair renferme un cœur corrompu. ' I

; PISEOL.—A l’épreuve, venez ! '

s runs.-Venez voir si sou bois prendra feu. \q (Ils le brûlent avec leurs flambeaux.) f PFALsrAriF.—Oh-I oh ! oh !' ` ' - - --QU1c1<LY.-Corrompu, corrompu, souillè de mauvais

désirs ! Fées, entourez-le ; que vos chants lui reprochent sa honte ; et, en tournant, pincez-le en cadence. nvilns.-Cela est juste ; il est plein de vices et d’iniquités.

A

— › ~ (oh¿m¢.). "

« ` g

Honte auir coupables désirs, f

› Honte à. lümpurešné et à la luxure 1 La luxure est un eu

Allume dans le sang par Tinoontinence des désirs du cœur ; Sesflammes s’élèvent insolemment, . 1 Excitées par la pensée, et aspirent toujours plus haut. Pincez-le, fées, toutes ensemble ; ', ' ' — Î Pincez-le pour punir son infamie ; Pincez-le, brùlezlle, tournez autour de lui, Jusqu’à cé que vos flambeaux, la lumière des étoiles ' Et le clair/de lune aient cessé de briller. J —'. r' 1 '.

~ (llúï-ant ce chzfnt, les fées pincent Falstaff. Le docteur Caius arrive d’un côté et enlève une des fées habillée de vert ; Slender vientpar une autre route, enlève une des fées vêtue « de blanc ; puis Fenton survient et s’échappe avec AnnePager Un bruit de chasse se fait entendre derrière 1ethéâ› tre ; toutes les fées s’enfuient. Falstaff arrache sesc’ornes et se relève.)

(Entrent Pàge et Ford, mistriss Psge etmistriss Ford. Ils se saisissent de Fa.lstañ`) '

menlzy-Noii, ne fuÿei pas ainsi.-Je crois que nous

ïrousävons attrapé pour le coup : n’avez-vous donc pas pour jyous échapper d’autre déguisement que celui de Herne le chasseur ? ' 5 `

1 misrmss PAGE.—Allons, je vous prie, venez :` ne poussons pas plus loin la plaisanterie. Eh bien, mon c11er sir Îohn, que dites-vous maintenant des femmes de Windsor ? l