Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/259

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' Acre iv ; scène tt. 255

n, Î 'SCÈNE 'II 1 J

Îfoujours enuàngleterre.-Une salle d’apparat dans le palais. p -.1 « à A. .-Ljnúååtç

LE ROI JEÁN, ¢¢›wmm¿} PEMBROKE, `SALIS-BURY et àuÿws Îs*cignewrs.- Le roi monte sm* son rröfle. ~

, LE:ROI JEAN. ;NOUS nous-revoyons encore assis* dans ce palais, couronne une seconde fois ; et nous Pespérgnsf nous y. sommes vu d’un, œil joyeux. Pamanoxa.-Çette seconde fois, n’était qu’il a plu à* Votre Majesté quel cela fût ainsi était une fois de trop. Vous aviez ete’couronne auparavant, et' jamais depuis Vous nfaviez été dépouillé de la majesté royale ; jamais aucune 1-e volte n’avait donne atteinte à. la foi de vos sujets, le pays n’avait été troublé d’aucune atteinte nouvelle, d’aucun désir de cliañgement ou d’un état meilleur,

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sAL1sBUaY.-›-(Test donc une inutile et ridicule surabondance que de vouloir s’entourer d’une double pompe, que de parer un titré déjà*précieux, "que de dorer 1”or fin, de teindre le lis, de’parfumer la violette,

de polir la glace ou d’ajouter de nouvelles couleurs à

Parc-en-ciel, et de chercher à éclairer l’œil brillant des cieuxflf ~ c ` Q '.l “ *

PnMBao1<E`. -Si ce n’est cfu’i1 faut accomplir le bon plaisir de. Votre Majesté, cet acte est comme un vieux conte redit (le nouveau et dont la dernière répétition devient fâcheuse lorsqu’elle tombe hors de propos." ' satrsnnmz-Il*défigure l’aspect antique et respectable de nos simples et añcienneslformes, comme le vent qui change dans les voiles' fait errer l’e cours des pensées ; il éveillée t’alarme la réflexion, affaiblit la stabilité des opinions ; rend suspect même ce qui est légitime en’le couvrant île vêtements rl’un’è rnodési’nouvelle. ' ' Pianznnómi.-L' o11vrie1* qui veut faire mieux que bien perd son habileté dans les, efi’o1*ls de son ambition ; et

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