Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/286

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282 ' LE roi Jultnev

vous puissiez vous préparer, dans cette crise soudaine, mieux que vous ne 1'auriez pu si vous aviez tardé rt Papprendre. V

LE BATARD.-Comment a-t-il pris du Îfloison ? qui l’a, goûte avant lui ?

nunenr.-Un moine, vous dis-je, un scélérat détermine, dont les entrailles ont éclaté a l’instant même. Cependant le roi parle encore, et peut-être pourrait-il en revenir.

LE marsan.-Qui as-tu laissé auprès de Sa Majesté ? iiumanw.-Quoi, vous ne savez pas ?.... Tous les seigneurs sont revenus, accompagnés du prince Henri, à la prière duquel le roi leur a pardonné ; et ils sont tous autour de Sa Majesté.

LE BATARD.-Ciel tout-puissant, suspendis ton courroux, et n’essaye pas de nous faire supporter plus que nous ne pouvons.-J e te dirai, Hubert, que cette nuit la moitié de mes troupes, en passant les sables, ont été surprises par lamaree, et ces eaux de Lincoln' les ont clévorees. Moi-même, quoique bien monte, .j’ai eu peine zi me sauver.-Allons, marche devant ; conduis-moi vers le roi. Je crains bien qu“il ne soit mort avant que j’arrive.

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I (Ils sortent.)

SCÈNE V11

Le verger de l’abbaye de Swinstead. Èntrent LE PRINCE HENRI, SALISSURE ur BIGOT. ennui.-Il est trop tard i toute la vie de son sang est atteinte de corruption ; et son cerveau même, ou quelques-uns placent la fragile demeure de l’ame, annonce par ses vaines rêveries la fin de la vie mortelle.(Entre Pembroke.)

1Ue fut’Jean lui même qui, passant de Lyrin dans le Lincolnshire, perdit par une inondation, et non parla marée, ses trésors, ses chariots et ses bagages. l