Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/300

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298, RICHARD Ii.

ton fils, l’intrépide Henri d’Hereford, pour soutenir devant nous Pinjurieux defi qu’il adressa dernièrement au duc de Norfolk, Thomas Mowbray, et dont nous n’eumes pas alors le loisir de nous occuper ? * GAUNT.*-ol1l, mon souverain, je Fai amene. merrann.-Réponds>moi' encore : l’as-tu sonde ? sais-tu s’il l’a défie, pousse par une vieille haine, ou sfil a cede zi la vertueuse Colère d’un bon sujet, fondée sur quelque trahison dont il sache Mowbray coupable ? eAuNr.-Autant que j’ai pu le pénétrer sur cette quese tien, c’est sur la connaissance de quelque danger dont Mowbray menace Votre Altesse, et non par aucune haine invétérée.

nrcrmno.-Fais-les comparaître tous deux en notre presence ; nous voulons entendre nous-même l’accusateur et l’accuse parler librement face a face, et se menaçant l’un Feutre du regard. (Sarzeau quelques-mis des gens de Ia. suite durci.) Ils sont tous deux hautains, pleins de colère, et, dans leur fureur, sourds comme la mer, impétueux comme la flamme.

(Rentrent les serviteurs avec Bolingbroke et Norfolk.) I nouuennoirs.-Que de longues années d’heureux jours échouent en partage ât mon gracieux souverain, a mon bien-aime seigneur 1 '

NORFOLK.—Puisse chaque jour ajouter au bonheur de la veille, jusqu’i ce que le ciel, envieux des félicites de la terre, ajoute si votre couronne un titre immortel ! nrcrmnn.-Nous vous remercions tous deux : cependant ily en aun de vous qui n’est qu’un flatteur, en juger par le sujet qui vous amene, c’est-a-dire l’accusation de haute trahison que vous portez l’un' contre l’autre.-Cousin Hereford, que reproches-tu au duc de Norfolk, Thomas Mowbray ?

' eocmesnoxs.-D’abord (et que le ciel prenne acte de mes paroles !) C’est excite par le zèle d’un sujet dévoué, et en vue de la précieuse sureté de mon prince, que, libre d’ailleurs de toute autre haine illégitime, Je viens ici le défier en votre royale préseneef-lllaiiitenanlz, Thomas Mowbray, je me tourne vers toi, et remarque le