Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/315

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dures a digérer. Vous m’avez pressé connue pige. mais j’aurais bien mieux aimé que vous m’eussiez ordonne de plaider comme un père. Ah ! si au lieu de mon enfant, c’eút ele un étranger, pour adoucir sa faute j“aurais été plus indulgent : j’ai cherché a éviter le reproche de partialité ; et dans mrrsenlence j 'ai détruit ma propre vie.-Helasl je regardais si quelqu’un de vous ne dirait pas que j*etais trop sévèrejde rejeter ainsi ce qui m’apμartient ; mais vous avez laissé zi ma langue, inalgre sa répugnance, la liberté de me faire ce tort contre ina volonté.

nxcniinn.—Adieu, cousin ; et vous, oncle, dites-lui aussi adieu : nous le hannissons pour six ans ; il faut qu’il parte.

P (Fanfare.-Sorleut Richard et la suiie.) auzxinnrn.-Gousin adieu. Ce que nous ne pouvons savoir par votre présence, que des lieux que vous habiterez vos lettres nous Yappremieiit.

LE MARÉCHAL.-Milord, nioi je ne prends point conge de vous ; je chevaiioliei-ai zi vos côtes tant que la terre me le permettra.

nanar.-«Hélas ! pourquoi es›tu si avare de tes paroles et ne reponds-tu rien aux salutations de tes amis ? nousunaoian -Je n’ai pas de quoi sufiire à vous faire n1es.adieux ; il me faudrait prodiguer llusage de ma langue pour exhaler toute l’abondance de la douleur de mon cœur..

GAUNT.-Ce qui cause ton chagrin n’est qu’une ab-šence passagère. 4 BÖLINGBRUKE.-La joie absente, le chagrin reste toujours présent. `-GAUNT

«- Qu’est-ce que six hivers ? Ils passent bien vite.
noL1Ncnno1<1 :.-Pour les hommes qui sont heureuig ;

mais d’une heure le chagrin en fait dix. ` 1 GAUNT.-Suppose que c’est un voyage que tu entreprends pour ton plaisir.

eoL1NGBaoKm.`-Mon cœur soupirera quand Je voudrai le tromper par ce nom en y reconnaissant un pèleriIlageo