Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/319

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' ACTE 1, sonne Iv- 317

une lllEll’OllEl11dB-d, l]lIlÎÊl’BSQ deux charretiers, pour lui avoir souhaité la faveur de Dieu, ont reçu*l’hommage de son flexible genou, avec ces mots : « Je vous remercie, mes compatriotes, mes bons«amis ; » comme si notre Angleterre lui devait revenir en héritage, et qu’il fut au premier degre1'espérance de nos sujets. * ' en 1 ::N.-Eli bien, il est parti ; bannissons avec lui toutes ces idées. Maintenant songeons aux rebelles soulevés dans l’Irlande : il faut s’en occuper promptement, mon souverain, avant que de plus longs delais multipliant leurs moyens a leur avantage et au détriment de Votre Majesté..

nicnîmnf-Nous irons-en personne zi cette guerre ; et comme une cour trop brillante et, la libéralité de nos largesses ont rendu nos coffres un peu légers, nous nous trouvons forces d’affermer nos domaines royaux pour en retirer un revenu qui puisse fournir aux affaires du moment. Si cela ne suffisait pas, nos lieutenants auront ici des blancs seings, au moyen desquels, quand ils sauront que les gens sont riches, ils leur imposeront de grosses sommes d’or qu’ils noirs enverront pour faire face à nos besoins ; car nous voulons partir sans' délai pour l’Irlande. (Entre Buslty.)fQuelles nouvelles, Bushy ? nsnv.-Le vieux Jean de Gaunt, seigneur, est dangereusement malade : il a été pris subitement, et il a enyoys un exprès en diligence pour conjurer Votre Majesté d’aller le visiter.

nicuann.-f-Oii est-il ?

nusnv.-À Ely-House.

rucnauo.-Ciel, inspire ãt son médecin la pensée de 1”aider zi descendre promptement dans la tombe !'I.a doublure de ses coffres nous ferait des habits pour équiper nos soldats de Parmee d’Irlande.-Venez, messieurs ; allons tous le visiter, et prions le ciel qu’en faisant diligence nous arrivions trop tard.

V (Ils sortent.)

FIN DU PREMIER ACTE.

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