Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/34

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32 LE MARCHAND VENISE. suis point par le caractère. 0 Lorenzo ! si tu tiens ta proixriesseμje mettrai fin à ces combats ; redeviendrai chrétienne, et ta tendre épouse. 1 (Elle sort.) —SCÈNE IV \ “. Toujours à Venise. — Une rue. Entrent GRÀTIANO, LORENZO, SALIARINO, SALANIO. . 1 ' - Lonnuzo.-Oui, nous nous échapperons pendant le souper : nous irons prendre nos déguisements chez moi, nous reviendrons tous en moins d’une heure ` ' GRATIANO.-Nous n’avons pas fait les préparatifs nécessaires. ' sananmoe-Nous rfavçns pas encore parlé de nous procurer des porte-flambeaux. s.flLAN1o.-C’est une pauvre chose, quand cela n’est pas arrange dans un bel ordre ; et à mon avis il vaudrait mieux, en ce cas, n’y pas songer. LORENZO.-Il n’est encore que quatre heures : nous avons deux heures pour nous procurer tout ce qu’il faut. (Entre Lancelot avec une lettre.) Ami Lancelot, qu’y a-t-il de nouveau ? LANCELOT.-Sail vous plaît d’ouvrir cette lettre, elle pourra probablement vous l’apprendre. t A Lounuzo.-J e connais cette main : c’est une belle main sur ma foi, et la belle main qui a écrit cette lettre est plus blanche que le papier sur lequel elle a écrit. GRATIANO.-+UIlG lettre d’amour, sûrement ? LANCELOT. -Avec votre permission, monsieur.... . ronnuzo.- u.vas-tu ? * ;. p LANCELOT.-Vraiment, monsieur, inviter mon ancien maître le Juif à. souper ce soir chez mon nouveau maître le chrétien. Lonunzo.-Attends, prends ceci.-Dis et l’aimable. I essica, que je ne lui manquerai pas de parole. Parle-lui en