Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/33

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~A~orE ir, scène 1i.1. 31

èômñ1e.î.nî*honiîr1eformé a toute la gravite-de maintien requise pour plaire à sa grandãiîère, ne vous fiez plus jamais `a moi :. — ". « * '

nAssAN1o.-Allons, nous verrons comment vous vous conduirez. › ` j ; , ' ' * `

GRATIANO.-Oui, mais ÿexeèpte la soirée d’auj oui*d’hui :

vous ne me jugerez pas sur ce que nous ferons ce soir. BASSANIO.-Ohl non : ce serait dommage. Je vous inviterai au contraire zi déployer votre plus grande gaieté ;car nous ãiföns des amis qui se proposait fie se réjouir ; niais adieu, je vous laisse, : j’ài quelques affaires. GBA’I`IANO.—Et moi, il faut que faille trouver Lorenzo et 1es*autres ; mais nous vous rendrons visite à.1'l :£eurediffsolliïèr.

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x q * (Ils sortent.) T

x

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 SCÈNE in

Toujours à Venise. — Une pièce dans la maison Jde Shylocla ' Ènmm JESSICA ET L’ANGELOT. ` \

À Jîessïàszä-Je siiis faèhée que tu quittes ainsi mon père. Notre maison ešt Perifer ; et toi, un demon jovial qui dissipais un peu cette atmosphère d’ennui. Mais portetoî bien, voila un ducat pour toi ; et, Lancelot, tu verras bientôt ãu souper Lorenzo, qui est invite chez ton nouveau maître. Doime-lui cette lettre : fais-le secrètement ; adièu..'Je ne* voudrais pas que mon pèré me trouvait causant avec toi. ” -«

LANCELOT.—Âdiell ; mes larmešte parlent pour moi.-Très-charmante paienne I Très-aimable Juive I Si un chrétien iiè fait pas quelque tour tle’fripoï1 pour te posseder, je serais bien trompé ;'mais, adieu : ces sottes larmes iioient u11` peu mon courage viril. Adieu. x q * (Ils sortent.) T

Jnssregl.-Adieii, bon I¿ance1otf-~Hélas1 quel odieux peche ! n’est-ce pas à¿-ñioi de rougir d’être la fille demon père ! Mais quoiqîie je sois sa fille par Iifsang, je ne le —H