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Acra' iv, sonne 1. 361
roil.. grand roi (et cependant non pas grandement bon), si ma parole 'vaut encore quelque chose en Angleterre, qu’a mon ordre on m’apporte sur-le-champ un miroir, afin qu’il me montre quel air a mon visage depuis\qu’il a fait faillite de sa majesteroyale. 1 noLiNeBnoKE.-Allez, quelqu’un ; qu’on apporte un miroir. ,
(Sort un homme de suite.)išronrriuunannannl-Lisez cet écrit pendant qu’on va
chercher le miroir.,
niceimn.-Demon, tu me tourmentes avant que je sois en enfer ;BoL1Neeno1<n.-Lord Northumberland, n’insistez plus. NoRTHUMenaLANn.-«Alors les communes ne šerónt pas satisfaites.
RICHARD.-Elles seront satisfaites : j’en lirai assez lorsque Je verrai le véritable livre où tous mes péchés sont inscrits ; ce livre c’est moi-même. (On apporta un miroir.) —Donnez-moi ce miroir ; c’est là que je veux lire.-Quoi ! ces rides ne sont pas plus profondes ? Quoi ! la douleur a frappé tant de coups sur ce visage, et n’y a pas fait des plaies plus profondes ? 0 miroir flatteur, tu fais comme nies courtisans au temps de ma prosperite, tu me trompes ! Est-ce1a le visage de celui qui sous le toit de sa demeure entretenait chaque jour dix mille personnes ? Est-ce la ce visage qui, comme le soleil, faisait cligner les yeux à ceux qui le contemplaient 'F Est-ce la le visage qui a soutenu tant de folie, et qui a été et la fin eclipse par Bolingbroke ? G’est une gloire fragile que celle qui brille sur ce visage, et ce visage est aussi fragile que la gloire (iljelte contre terre le l': n*¿i{o*¿jr guise brise), carie voilà brise en mille éclatså-Fais attention, roi silencieux, à la moralité de ce jeu.-Gomme mon chagrin a vite détruit mon visage !
BÖLINGBROKE.-L’image de votre chagrin a détruit limage de votre figure. s
nzcnfinn.-Répétez-moi cela : « limage de votre chagrin ? » Ah rvoyons : oui, cela est vrai, mon chagrin est tout entier au dedans, et ces formes extérieures de deuil — '*"' -.,
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