Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/397

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR LA Ijnniiliiåan PARTIE DE HENRI Iv. 395 l’éloge de -sa bravoure, `presque` de ses vertus. (Yest la une de ses’ faiblesses, comme le goût du vin d’Espagne est une tentation à laquelle il ne lui est pas plus possible de résister, et la naïveté avec laquelle il cède, les embarras où elle le met, 1`espèce d’imprudence hypocrite qui l’aide a s’en tirer, en tout un personnage extraordinairement plaisant. Les jeux de mots, bien que fréquents dans cette pièceÿy sont beaucoup moins nombreux que dans quelques autres drames d’un genre plus sérieux, et ils y sont infiniment mieux placés. Le mélange. de subtilité, que Shakspeare devait à l’esprit ' de soni temps, n’empêche pas que dans cette pièce ; ainsi que dans celles où reparaît Falstaff, la gaieté ne soit peut-être plus franche et plus naturelle que dans aucun autre ouvrage du théâtre anglais. La première partie de Henfrz IV parut, selon Malone, èn 1597. Chalmers et Drake croient quÎelle fut écrite en 1596 ; mais leur opinion, à cet égard, ne s’appuie sur aucun témoignage sérieux. Ce qu’il y ai de bien positif ; c’est que cette pièce fut écrite avant 1598, car llleres la cite dans cette même année parmi les œuvres de Shakspeare. ~.,

r.

' r