Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/445

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

1

4

Acti : 11, soient iv. *443

FALSTAFF.-folll, Owen, Owen ; c’est lui-même et son gendre Mortimer, et le vieux Northumberland, etj cet Écossais, le plus leste de tous les Écossais, Douglas, qui monte au galop de son cheval une montagne en ligne perpendiculaire.

iinmu.-Celui qui en courant à toute bride tue un moineau au vol d’un coup de pistolet.

FALSTAFF.-~Précisément, vous l’avez touche.

nanar.-Mieux qu’il n’a jamais touche le moineau. FALSTAFF.-Tenez, ce drôle-la a du sang dans les veines, il ne se sauvera pas.

nanar.:-Et quel autre drôle es-tu donc, toi, de le louer si fort pour savoir bien courir ? FALSTAFF.—À cheval, tcoucou ; mais à pied, il ne bongera jamais d’un seul pas.

Hamm.—Si fait, Jack, par instinct. FALSTAFF.-Ah ! j’en conviens, par instinct. Eh bien, il est donc la aussi avec un certain Mordake, et encore un millier de bonnets bleus. Worcester s’est sauvé secrètement cette nuit. La barbe de ton père a blanchi fle toutes ces nouvelles-la. Un peut acheter des terres a présent à aussi bon marche que du maquereau moisi. nanar.-Ainsi. donc, si le mois de juin est chaud, et que cette bouffée de guerre se prolonge, il est probable que nous aurons les filles 1, comme les clous de fer a che* val. au cent..

mnsnrr.-Par la messe !* mon garçon, tu dis vrai, il y a apparence que le commerce ira bien pour nous de ce côte-la ! Mais dis-moi donc, Hal, n*as-tu pas horriblement peur ? A toi qui es l”héritier presoniptif, aurait-on pu te trouver dans le monde trois autres ennemis de la sorte de ce démon de Douglas, ce salpetre de Percy, et ce satan de Glendower ? N’as-tu pas horriblement peur ? N’as-tu pas le frisson dans le sang ? HENa1.~»Pas un brin, sur ma foi. Il me faudrait pour cela un peu de ton instinct.

FALSTAFF.*Ol1 1 tu seras horriblement gronde demain, 1 Mcticlm hearts ;