Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/480

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Fansfrsrr.-Gomn1ent, est-ce que le roi est déjà campe ? Wnsrmonmisun.-Oui, sir Jean, je crains que nous ne nous soyons arrêtes trop longtemps ;. FALSTAFF.-Eh bien ! la fin c1'une bataille, et le commencement d’î1n repas, c’est ce qu’il faut à un soldat de mauvaise volonté, et à un convive de bon appetit. ' il osesnn 111

Le camp des rebelles près de Shrewsburj. — Entrent HOTSPUR, WORCESTER, DOUGLAS ET VERNON.

HOTSPUR.—NOUS lui livrerons combat ce soir. Woncesman.-Cela ne se peut pas. — oouocas-Alors vous lui abandonnez Pavaiitage ? v1znNoN.-Pas du tout.

no’rs1>Un'.-Comment pouvez-vous dire cela ? N’attençi* il pas un reuforl ?

v1 : nNo~<.—Et nous aussi.

Hofrsvun.—Le sien est sur, et le notre est douteux. woncrasrna.-Cher cousin, ecoutez la prudence. N’attaquons pas ce soir.

vnnxon.-Ne le faites pas, rnilord. noueL›.s.-Votre conseil n’esl pas bon : c’est la peut et le défaut de cœur qui vous font parler. vnnuon.-Ne n’insultez pas, Douglas. Sur ma vie (et je le soutieurlrai aux dépens de ina vie) si une fois mon honneuf bien entendu nfoxwionne de marcher en avant, j’écoute aussi peu les conseils do la lâche peur que vous, milorcl, ou quelque autre Écossais qui soit au monde : on verra demain dans la bataille qui de nous a peur. DOUGLAS, -ûlll, ou plutôt ce soir. xïsnnon.-Cornîne il vous plaira. Horseun.—Ce soir, dis-je.

vemson.—Allons :, cel :1 : fest pas possible. Je suis très-ètonne que des chefs aussi expérimentés que vous ne