494 HENRI iv.
oouams.-Encore un autre roi ! Ils repoussent comme les têtes de Phyclre.-J e suis Douglas, fatal à tous ceux qui portent sur eux les couleurs que je te vois.-Qui es-tu, toiqui contrefais ici la personne d’un roi ? LE nor.-Le roi hii-même ; et afilige jusqu’au fond du cœur, Douglas, de ce que tu as, jusqu’à présent, trouve tant de fois son ombre et non pas lui-même. J’ai deux jeunes fils qui cherchent Percy et toi sur le champ de bataille ; mais puisque le hasard t’amene si heureusement et moi, nous nous essayerons eusemlqle, songe ii te défendre.
noUeLAs.-J e crains que tu ne sois encore une contrefaçon. et cependant, je llavoue, tu ie conduis en roi : mais tu es 11 moi, sois-en sûr, qui que tu sois ; et voici qui va te soumettre..
(Ils combattent. Le ron est en danger lorsque le prince Henri arrive.)
nanar.-Leve la tête, vil Écossais, ou tu m’as 1'air de ne la relever jamais. Les âmes du vaillant Sherley, de Stafîord, de Blouut, animent mon bras ; c’est le prince de Galles qui te menace, et qui ne promet Jamais que ce qu’il compte payerf (Ils combattent. Douglas prend la fuite.) Allons, seigneur ! Comment se trouve Votre Majesté ?s Sir Nicolas Gawsey a enioye demander du secours, et Clifton aussi. J e vais joindre Clifton sans delai. LE noi.-Arrête et respire un moment. Tu viens de regagner mon estime que tu avais perdue : tu as montré que tu faisais quelque cas de Ina vie, en me tirant si loyalement de péril.
nnmu.-0 ciel ! ils njÿont aussi fait trop d’injure, ceux qui ont jamais pu dire que j’aspirais à votre mort, Sii en eut été ainsi, je pouvais ne pas détourner de Vous le bras arrogant de Douglas ; il aurait tranché Yotre vie aussi pi-oniptenjent qu’auraient pu le faire tous les poisons du monde, et il eut/sauye à igotre filsla peine dIune perfidie,
LE nor. TVa soutenir Qlifton ; moi, je vais au secours de sir Nicolas Gawsey.
(Le roi sort.)
(Entre Hotspur.),
\
