Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/495

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\lors v, sœur rv. 493

p SCÈNE Iv,

J. Une autre partie du champ de bataille. Alarmes. Mouvements ' de combattants qui entrent et sortent. Entrent LE Rol ; LE PRINCE HENRI, LÉ PRINCE JEAN ET WESTMORELAND. LE ROI.-JE t’en prie, Henri, retire-toi, tu perds trop de sang.-Lord Jean dellaiicastre, allez avec lui. L’ENCASTRE.*NO11 pas, monseigneur, jusqu’à ce que je perde aussi rnonQsang. HENM.—Je supplie Votre Majesté de continuer à tenir le champ de bataille ; de peur que votref retraite ne de-Courage vos amis. LE noi.-C’est ce que je vais faire.-Milord de Westmorelancl, conduisez le prince zi sa tente. nemo.-Me conduire, milord ? Je n’ai’pas besoin' de votre secours ; et Dieu empêche qu’une misérable égratignure chasse le prince do Galles d’un pareil Champ de bataille, ou l’on foule aux pieds tant de nobles baignée dans leur sang, et où les armes des rebelles triomphent dans le carnage. , ' ; LANGASTRE.—NOUS parlons trop.-Venez, cousin W estmorelandg C’est de Ce côte qu’est notre devoir ; au nom de Dieu, venez. (Le prince Jean et Weslmoreland sortent.) HENR1.+Par le ciel ! tu 1n’as trompe, Lancastre ; je ne te croyais pas doué d’un si grand courage : auparavant je 'faimais comme un frère ; mais a présent tu m’es précieux comme mon ame. LE nm.—Je l’ai vp de son épée tenir Percy en respect, avec une vigueur de contenance, telle que je ne l’avais pas encore rencontrée dans un si jeune guerrier. Hasni.-Oh I cet enfant-la nous donne du cœur zi lousj ` ' * * (ll sort.) (Entre Douglas.) ›