Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/5

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~ Le fond de l’aventure qui liut le sujet du Marchqml de l’enise *se retrouve dans les chroniques ou dans la littérature de tous les pays, tantôt en entier, tantôt dépouillé de Pepisode très-piquant quîy ajoutent les amours dé Bassauio et de Portia. Un jugement pareil’à celui fle Portia a été attribué à Sixte V qui, plus sévère, condamne. diton, in l’amende les deux contractants, pour les =punir’de l’immoralité rl’un pareil marche. En cette occasion il s’agissait d’un pari, et le juif était le perdant. Un recueil de nouvelles françaises, intitulé Iloger-15'o’utc*mps en belle lmmeur, «raconte la même aventure, mais à 1'avantage duvchrétien, et c’ešt le sultan Saladin qui 'est 'le juge. Dans un manuscrit persan qui rapporte le même fait, il sfngit dšun pauvre musulman de Syrie : nec qui un riche.juif fait ce marché pour avoir les moyens de le perdre et parvenir ainsi à posséder sa femme dont il est amoureux ; le cas est décide par un cudi*d’Émese. Mais l’aventu1*e tout entière se trouve consignée, avec quelques différences, dans un›très-ancien ouvrage écrit en latin et-intitulé : Gesm Romano-rum ;*et *danš le Pecorone de*ser Gidmãamti, recueil : de nouvelles composé avant ›Ia fin du quatorzième siècle et par conséquent très-antérieur à Sixte V, ce qui rend tout jt fait improbable l’anecdote rapportée sur ce pape par Grégoire Léti.

Dans la nouvelle de*ser Giovanni, la dame de 'Belmont n’est 'point une jeune fille forcée *de soumettre son choix aux conditions-prescrites par le singulier testament 'de son-père, mais une jeune veuvéqui5 de sa propre volonté, impose une condition beaucoup fplus šsingulière ceux que le*hasard ou le choix fait aborder dans son port. 'ûpiigéig