Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/77

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. Acrr lv, SCÈNE-1. 75

Pon’r1A.-Apprãhez, marchand, avez-vous quelque chose à..dire ?  » - ~.* p - ~ *ÁNi*o1§ rró.fPeu de chose.-.Îe suis arme de courage et bie“n prépare. lÿoxiiiez-moi votre main, Bas¿sanio. i§ dieu, › ne vous' åfiligez point du *malheur où je suis tombé pour vous ; car en ceci la forfipe, se montre plus indulgente qu’à1 son ordinaire ; Elle aî*`toujours coutume de laisser les malheureux surviviez leurs biens, et contempler avec desîeuiš caves, et un front charge de rides ; une vieillesse accablëê sous lafpaüvrete. Elle me délivre des pénibles langueurs d’une pareillemisere.-Parlez de fnoi à votre noble épouse ; racontez~1ui comment est arrivée la mort d’A11t)onio ; dites-lui combien je vous aimais ; parlez bien de ma mort, et, votre récit fini, qu’elle juge si Bassanio fut aimé. Ne vous repentez point de la cause qui vous fait perdre votre×ami ; comme il ne se repent point de satisfaire à. votre dette ; car si' le Juif enfonce seïî couteau autant que je`1e désireuse vais la' payer de tout mont-cœur. *› , '. -*

nnssfmio.-An-tonio, j“ai épousé une femme.qui nfest

aussi chere que la vie : mais ma vie, ma femme et l’univers entier ne me sont pas plus précieux que vos jours. Ie, consentirais à tout perdre, oui, a tout sacrifier à cedemoh pour vous délivrer :, \ronrm.-Si

votre femme était la pour vous entendre, elle vous fè1ne1*ciërait assez peu de cette offre.  » GnAriA1§ o.é-J“ainie une fenfirne que j’aime, je vous le proteste. Je voudrais qu’e11e fut dans le cie1 si*e1le y pouvait obtenir les moyens de changer le cœur de ce matin de Juif !

NÉRISSA.-Vous faites bien de dire cela en arrière d’e11e, sans quoi votre vœu pourrait troubler la paix du ménage :SHYLOGK§ à part ;-Voilà nos époux chrétiens..Fai une* fille ; j’aurais mieux aime qiÿelle prit pour mari un rejeton de la race de Barrabas, qu’un chrétien. (Haut.) Nous perdons le tempspen bagatelles. Je te prieμfais exécuter la. sentence. 1. 1-Ponfrbnf-Une livre de chair de ce marchand t’appartient : la cour te Fadjuge et la loi te la donne.