Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/93

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ACTE v, sonne 1. 91

BASSANIO.j-r-V ous etiez le docteur, et je né vous ai pas reconnue ?

nnArnuvo.-Vous étiez donc le clerc qui doit me faire cocu ?

NÉRISSA.-0111, mais le clerc qui ne le voudra jamais, it moins qu’il ne vive assez longtemps pour devenir homme.

nAssAN1o.- Aimable docteur, vous serez mon camarade de lit. En mon absence, couchez avec ma femme. s Anromo.-Aimable dame, vous m’avez rendu la vie et de quoi vivre ; car rapprends ici avec certitude que mes vaisseaux sont arrives zi bon port. Forma. -Lorenzo, mon clerc a aussi quelque chose de consolant pour vous. i

Nitmssa.-Oui, et je vous le donnerai sans demander de salaire..T e vous remets zi vous et à Jessica un acte en bonne forme, par lequel le riche Juif vous fait donation de tout ce qu’il se trouvera posséder à sa mort. LonnNzo.*Mes belles dames, vous repandez la manne sur le chemin des gens affamés.

pourra.-ll est bientôt jour, et cependant je suis súre que vous n’êtes pas encore pleinement satisfaits sur ces événements. Entrons ; attaquez-nous de questions, et nous répondrons fidèlement à toute chose. GBATIANO.-Volontiers : la première que je demanderai sous serment à. ma chere Nerissa, c’est de me dire si elle aime mieux rester sur pied jusqu’à ce soir, ou s’aller coucher à. présent, qu’il est deux heures du matin. Si le jour était venu, je sesiimis qu’il s’obscurcit pour me mettre au lit avec le clerc de l’avocat. Gui, tant que je vivrai, je ne mïnquieterai de rien aussi vivement que de conserver en sûreté Panneau de Nérissa. FIN DU CINQUIÈME ET DERNIER ACTE. `

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