Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1863, tome 4.djvu/308

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Et s’unissent entre eux.
Bon duc, reçois ta fille ;
L’hymen te l’amène du ciel,
Oui, l’hymen te l’amène ici,
Afin que tu unisses sa main
À celle de l’homme dont elle porte le cœur dans son sein.

ROSALINDE, au duc.—Je me donne à vous, car je suis à vous. (A Orlando.) Je me donne à vous, car je suis à vous.

LE VIEUX DUC, à Rosalinde.—S’il y a quelque vérité dans la vue, vous êtes ma fille.

ORLANDO.—S’il y a quelque vérité dans la vue, vous êtes ma Rosalinde.

PHÉBÉ.—Si la vue et la forme sont fidèles…, adieu mon amour.

ROSALINDE, au duc.—Je n’aurai plus de père, si vous n’êtes le mien. (A Orlando.) Je n’aurai point d’époux, si vous n’êtes le mien. (A Phébé.) Je n’épouserai pas d’autre femme que vous.

L’HYMEN.

Silence. Oh ! je défends le désordre
C’est moi qui dois conclure
Ces étranges événements.
Voici huit personnes qui doivent se prendre la main,
Pour s’unir par les liens de l’hymen,
Si la vérité est la vérité.

(À Orlando et Rosalinde.)

Aucun obstacle ne pourra vous séparer.

(À Olivier et Célie.)

Vos deux cœurs ne sont qu’un cœur.

(À Phébé.)

Vous, cédez à son amour,

(Montrant Sylvius.)

Ou prenez une femme pour époux.

(À Touchstone et Audrey.)

Vous êtes certainement l’un pour l’autre,
Comme l’hiver est uni au mauvais temps.

(A tous.)

Pendant que nous chantons un hymne nuptial