Quel est ce bruit martial ?
— C’est le jeune Fortinbras qui arrive vainqueur de Pologne, — et qui salue les ambassadeurs d’Angleterre — de cette salve guerrière.
Oh ! je meurs, Horatio ; — le poison puissant triomphe de mon souffle : — je ne pourrai vivre assez pour savoir les nouvelles d’Angleterre ; — mais je prédis que l’élection s’abattra — sur Fortinbras ; il a ma voix mourante ; — raconte-lui, avec plus ou moins de détails, — ce qui a provoqué… Le reste… c’est… silence.
— Voici un noble cœur qui se brise. Bonne nuit, doux prince ; — que des essaims d’anges te bercent de leurs chants ! — Pourquoi ce bruit de tambours ici ?
— Où est ce spectacle ?
Qu’est-ce que vous voulez voir ? — Si c’est un malheur ou un prodige, ne cherchez pas plus loin.
— Cette curée crie : Carnage !… Ô fière mort ! — quel