Le plus piquant jouvenceau, et aussi le plus aimable Juif,
Fidèle comme un fidèle coursier qui jamais ne se fatigue,
J’irai te retrouver, Pyrame, à la tombe de Nigaud.
À la tombe de Ninus, l’homme !… Mais vous ne devez pas dire ça encore : c’est ce que vous répondrez à Pyrame ; vous dites tout votre rôle à la fois, en confondant toutes les répliques. Entrez, Pyrame : on a passé votre réplique, après ces mots : qui jamais ne se fatigue.
Fidèle comme le fidèle coursier qui jamais ne se fatigue…
Si je l’étais, belle Thisbé, je ne serais qu’à toi.
Ô monstruosité ! ô prodige ! nous sommes hantés ! — En prières, mes maîtres ! fuyons, mes maîtres ! au secours !
— Je vais vous suivre ; je vais vous faire faire un tour — à travers les marais, les buissons, les fourrés, les ronces. — Tantôt je serai cheval, tantôt chien, — cochon, ours sans tête, tantôt flamme ; — et je vais hennir, et aboyer, et grogner, et rugir, et brûler — tour à tour comme un cheval, un chien, un ours, une flamme. —
Pourquoi se sauvent-ils ? C’est une farce pour me faire peur.