Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1865, tome 2.djvu/216

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

PROSPERO.

L’œuvre marche.

À Ferdinand.

Viens.

À part à Ariel.

— Tu as bien travaillé, bel Ariel !

Haut, à Ferdinand et à Miranda.

Suivez-moi.

À part, à Ariel.

— Écoute ce que tu vas me faire encore.

MIRANDA, bas à Ferdinand.

Rassurez-vous, — mon père est de meilleure nature, monsieur, — qu’il ne le semble en paroles. Ces procédés-là — ne lui sont pas habituels.

PROSPERO, à Ariel.

Tu seras aussi libre — que les vents de la montagne. Mais exécute — mon commandement de point en point.

ARIEL.

À la lettre.

PROSPERO, à Ferdinand.

— Viens, suis-moi.

À Miranda.

Ne me parle plus pour lui.

Ils sortent.

SCÈNE III.
[Une autre partie de l’île.]
Entrent Alonso, Sébastien, Antonio, Gonzalo, Adrien, Francisco, et autres.
GONZALO, à Alonso.

— Je vous en supplie, seigneur, soyez gai : vous avez, — comme nous, sujet d’être joyeux ; car notre perte — est peu de chose auprès de notre salut. Notre sujet de tristesse