Tu le vois, je te brave sur le terrain et je maintiens tout ce que j’ai dit ! En garde ! Assez de criailleries ! Si tu me tues, songe que j’ai un fils qui vengera dans ton sang le sang de son père.
Et moi aussi j’ai un vaillant fils qui osera croiser le fer avec le tien. Allons ! dégaine.
Allons ! mes gaillards, regardez dans le miroir et dites-moi si vous distinguez vos pères.
Ah ! c’est cruel ! Serlsby, ton père est coupable ; il se bat avec mon père !
Tu mens, Lambert. C’est ton père qui est l’offenseur, et tu le verras bien, s’il arrive malheur à mon père.
Pourquoi t’arrêtes-tu, Serlsby ? As-tu peur pour ta vie ! Allons, encore une passe, mon brave. La belle Marguerite vaut bien cela.
Soit ! en voici une en son honneur.
Ah ! bien frappé.
Oui, mais fais attention à la riposte.
Oh ! je suis tué !
Et moi aussi ! Dieu ait pitié de moi !
Ton père a tué le mien. En garde, Serlsby !
Ton père a tué mon père. Tu vas me payer cela, Lambert !
Oh ! l’affreuse aventure !