— Comment va la journée pour nous ? Oh ! dis-moi, Hubert.
— Mal, j’en ai peur : comment se trouve votre majesté ?
— Cette fièvre qui me tourmente depuis si longtemps — m’accable. Oh ! mon cœur est malade.
— Milord, votre vaillant cousin, Faulconbridge, — prie votre majesté de quitter le champ de bataille, — et de lui faire savoir par quelle route vous partirez.
— Dis-lui, celle de Swinstead. Je vais à l’abbaye, là !
— Ayez bon courage : les grands renforts — que le Dauphin attendait ici — ont fait naufrage, il y a trois nuits, sur les sables de Goodwin. — Cette nouvelle vient justement d’être apportée à Richard. — Les Français se battent avec froideur et font retraite.
— Hélas ! cette fièvre tyrannique m’embrase, — et ne me permet pas de fêter cette bonne nouvelle. — En marche