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TROYLUS ET CRESSIDA.
HÉLÈNE.
Et rendre triste une femme charmante, est une offense amère.
PANDARUS.
Non, tout cela ne vous servira de rien ; de rien, en vérité, là. Non, je ne m’émeus pas de ces paroles, non, non.
Bas, à Pâris.
Monseigneur, il vous prie, si le roi le demande au souper ; de vouloir bien l’excuser.
HÉLÈNE.
Messire Pandarus !
PANDARUS.
Que dit ma charmante reine, ma très, très-charmante reine ?
PÂRIS, bas, à Pandarus.
Quel exploit médite-t-il ? Où soupe-t-il ce soir ?
HÉLÈNE, à Pandarus.
Mais voyons, messire !…
PANDARUS.
Que dit ma charmante reine ?…
Bas, à Pâris.
Ma nièce vous en voudrait. Vous ne devez pas savoir où il soupe.
PÂRIS, bas, à Pandarus.
Je parierais ma tête que c’est avec mon accommodante Cressida.
PANDARUS, bas, à Pâris.
Non, non, il n’en est rien ; vous n’y êtes pas ; justement votre accommodante est incommodée.
PÂRIS, bas, à Pandarus.
C’est bon, je ferai ses excuses.
PANDARUS, bas, à Pâris.
À merveille, mon bon seigneur… Mais pourquoi nom-