— Je jure de le faire, bien qu’une mort immédiate — eût été plus clémente. Viens, pauvre enfant ! — Que quelque esprit puissant te donne les milans et les corbeaux — pour nourrices ! On dit que les loups et les ours, — se dépouillant de leur sauvagerie, ont rempli parfois — cet office de pitié. Seigneur, soyez prospère — plus que cette action ne le mérite ! Et toi, que la bénédiction du ciel — te protège contre tant de cruauté, — pauvre être, condamné à périr !
Non, je n’élèverai pas — l’enfant d’un autre.
Pardonnez, altesse, des courriers — ont apporté des nouvelles de vos envoyés auprès de l’oracle, — il y a déjà une heure. Cléomène et Dion, — heureusement arrivés de Delphes, ont tous deux débarqué — et viennent en hâte à la cour.
Ne vous déplaise, sire, leur promptitude — a dépassé toute attente.