— Voilà la plus jolie fillette qui ait jamais couru — sur le vert gazon. Tous ses gestes et toutes ses allures — sentent je ne sais quoi de plus grand qu’elle-même. — et de trop noble pour ces lieux.
Il lui dit quelque chose — qui met son sang aux aguets. En vérité, elle est — la reine du laitage et de la crème.
Allons ! la musique !
— Si c’est Mopsa qui est ta préférée, morbleu, prends de l’ail — pour corriger ses baisers.
Allons, en mesure !
— Plus un mot ! plus un mot ! Nous sommes en position. — En avant, la musique !
— Dites-moi, bon berger, quel est ce beau pâtre — qui danse avec votre fille ?
— On le nomme Doriclès ; et il se vante — d’avoir un beau pâturage ; je ne le tiens — que de lui, mais je le crois : — il a l’air de la sincérité. Il dit qu’il aime ma fille, — et je le pense aussi ; car jamais la lune ne s’est mirée — dans l’eau aussi complaisamment qu’il reste à lire, — pour ainsi parler, dans les yeux de ma fille : à vrai dire, — je crois qu’il n’y a pas un demi-baiser de différence — entre leurs deux amours.