Seigneur, c’est à l’événement — de nommer le vainqueur. Adieu.
Mes bons seigneurs, ne quittez pas le digne Lucius, — jusqu’à ce qu’il ait passé la Séverne…
Bonne chance !
— Il part d’ici le sourcil froncé : mais c’est notre honneur — de lui en avoir donné sujet.
Tant mieux ! — C’est tout ce que désirent vos vaillants Bretons.
Lucius a déjà écrit à l’empereur — ce qui se passe ici. Il importe donc que — nos chariots et nos cavaliers soient prêts à temps. — Les forces que l’ennemi a déjà en Gaule — seront bien vite rangées en bataille, dès qu’elles s’ébranleront — contre la Bretagne.
Ce n’est pas le moment de s’endormir, — mais d’agir promptement et vigoureusement.
— C’est notre confiance qu’il en serait ainsi — qui a fait notre hardiesse… Mais, ma douce reine, — où donc est notre fille ? Elle n’a pas — paru devant le Romain, et ne nous a pas rendu — ses devoirs aujourd’hui. Elle nous fait l’effet — d’une créature plus acariâtre que respectueuse : — nous avons remarqué cela… Qu’on la fasse venir devant nous ! car — nous avons été d’une patience trop débonnaire.