— Madame, votre père vous prie de laisser là vos livres — pour aider à décorer la chambre de votre sœur ; — vous savez que c’est demain le jour des noces.
— Au revoir, mes chers maîtres ; il faut que je vous quitte.
— Dès lors, madame, je n’ai nulle raison de rester.
— Et moi, j’ai des raisons pour surveiller ce pédant ; — il m’a tout à fait l’air d’un amoureux. — Ah ! Bianca, si tu as des goûts assez humbles — pour jeter tes regards égarés sur le premier venu, — te prenne qui voudra ! Si je te trouve volage, — Hortensio en sera quitte pour changer.
— Signor Lucentio, voici le jour fixé — pour le mariage de Catharina et de Petruchio, — et pourtant nous nous n’avons point encore de nouvelles de notre gendre. — Que dira-t-on ? Quel scandale fera — l’absence du fiancé au moment où le prêtre l’attendra — pour procéder à la cérémonie du mariage ? — Que dit Lucentio de l’affront qui nous est fait ?